Overview

African Parks Network is a non-profit organisation that takes on direct responsibility for the rehabilitation and long-term management of national parks and protected areas in partnership with governments and local communities. By adopting a business approach to conservation, supported by donor funding, we aim to make each park sustainable in the long-term, thereby contributing to economic development and poverty alleviation. We currently manage 11 parks in 8 countries – CAR, Chad, Republic of Congo, DRC, Malawi, Rwanda, Benin and Zambia – with a combined area of 6.5 million hectares.

Base: RNCE headquarters at Fada, West Ennedi Region, North-East Chad

Supervises: All Park activities

Job overview: The Park Manager is responsible, with his national assistant Manager, for the global park management unit. He is in charge for the management of people, equipment and funding for the implementation of the general stratgy of the RNCE, which means annual work plans, budget and five year business plans as approved by the APN Board of Directors and the Board meeting of the RNCE.

Key functions:

  • Implement the decisions of the APN Board of directors ;
  • Provide assistance to administrative, financial and operational departments of RNCE ;
  • Represent the RNCE at the Foundation Board, without voting rights ;
  • Implement the annual work plan, annual budgets and five year Business Plan as approved by the Board of Directors ;
  • Present strategy, results, budgets, activities and planification to the National board meeting and Governance council of the RNCE, (2 times/year) ;
  • Recruit team to implement operational plans and budgets ;
  • Provide career management to contracted staff as well as the daily organization of their work, holidays and evaluation of their performance ;
  • Follow up and monitoring the implementation of agreements and contracts relating to the protected area ;
  • Identify and propose development principles, management and regulation of the PA ;
  • Submit plans for recovery and sustainable development (natural and cultural aspects) of the protected area ;
  • Head Management of all the technical Departments of RNCE : Fin. and Admin., Law Enforcement, Touristic Development, Communauty Conservation Archeology, Logistic ;
  • Develop the Special Projects
  • Promote and maintain good working relationships with all stakeholders concerned including ; National Government and local traditional and administratives authorities, local communities and donors, through the instigation of local platforms for dialogue and integration into the platform field of the dialogue initiative;
  • Provide reports and record keeping.

Capabilities, compentencies and experience needed for the job:

  • Demonstrable ability to mentor staff, leadership and people management skills ;
  • Good team player and experience in management teams ;
  • Long term experience working in Sahelo-Saharan areas ;
  • Demonstrable experience managing and working in multi-culural context
  • Strong willingness to live in a rural setting and very remote area ;
  • Very good understanding of specificity of natural and cultural problematic of sahelo-saharan areas;
  • Fluent in French and in English (written and spoken) ; Arabic knowledge would be appreciate ;

What success looks like in 3 years’ time?

A fully functioning Protected Area officially created and managed, with : i) necessary infrastructure in place or being created, ii) sufficient, capable staff recruited, iii) all effective Departments in place, iv) good relationship with all stakeholders, iv) successful results to present in terms of conservation of naturals and culurals values of the RNCE.

Key relationships :

  • APN Operations Director
  • National Assistant Manager of RNCE
  • National Board meeting of RNCE
  • APN Country Representative in N’Djamena
  • APN Financial controller in N’Djamena
  • APN management staff (Johannesburg and Chad)
  • International and national stakeholders and donors

Annexe 1. Note technique relative à la Création d’une Aire Protégée dans le Massif de l’Ennedi

  • Rappel contextuel

Le massif de l’Ennedi est localisé dans le Nord-est de la République du Tchad, à cheval sur les 2 régions administratives Ennedi-Est et Ennedi-Ouest. Localisé dans les domaines sahélien (partie sud) et saharien (partie nord), il fait partie de l’écorégion « formation xérique de montagne de l’Est Saharien ». Il est l’un des six grands massifs montagneux du Sahara, le second au Tchad après le Tibesti, avec une superficie approximative de 40 000 km2.

Ses plateaux, ses gorges et ses formes spectaculaires de roches formées et sculptées au cours des millénaires, associés à la présence de larges ouadis et de gueltas verdoyantes où viennent s’abreuver faune sauvage et domestique, lui donnent une valeur esthétique et paysagère unique au monde et reconnue internationalement. L’Ennedi est souvent qualifié « d’Eden au Sahara », où la biodiversité est tout fait remarquable. 526 espèces de flore ont été jusque-là recensées, cantonnées majoritairement dans les ouadis et les gueltas (dont des reliques soudano-guinéennes), incluant quelques espèces endémiques. Parallèlement, l’Ennedi est resté longtemps un refuge pour la faune sauvage saharienne. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, Addax, Oryx, Guépard, Gazelle Dama, Gazelle Leptocère, Autruche, etc., étaient présents en grand nombre dans et autour du Massif. Les conflits armés successifs et l’usage d’armes automatiques et de véhicules tout terrain, associés à un braconnage local, ont quasi éradiqué ces espèces. Si aujourd’hui, la présence du Mouflon à manchettes, de la Gazelle Dorcas, de la Hyène rayée, du Babouin, du Caracal ou encore du Patas et du Ratel est encore avérée, l’Addax, l’Oryx, l’Autruche, les Gazelles Dama et Leptocère ont disparu, et le statut du Guépard reste très incertain. Il faut enfin mettre en exergue la présence exceptionnelle d’une petite population (entre 5 et 9 individus) de Crocodiles (Crocodylus suchus) subsistant à la Guelta d’Archeï, derniers représentants connus de cette espèce dans tout le Sahara. De plus, si la piscifaune est retreinte aux quelques gueltas, l’avifaune est très diversifiée au sein de ce carrefour migratoire, 199 espèces ayant étant répertoriées jusque-là (Avibase). L’occupation humaine de l’Ennedi est, elle, attestée depuis le Néolithique, notamment par le biais d’une multitude de sites archéologiques tout à fait remarquables et pour la plupart d’entre eux encore bien conservés. La valeur patrimoniale, artistique et culturelle des centaines de gravures et peintures rupestres (s’étalant sur une période estimée à environ 7 000 ans), de mausolées (surtout dans la partie orientale du Massif), anciens fours (liés à l’apparition de la métallurgie du fer), etc., est reconnue comme exceptionnelle par les spécialistes. Cet héritage est également le témoin des variations climatiques de l’Ennedi au cours des millénaires précédents, avec par exemple des représentations d’animaux sauvages ayant vécu dans ces grandes savanes de l’époque tels que girafes, autruches, éléphants, rhinocéros, etc.

Aujourd’hui, l’Ennedi accueille 2 principaux groupes ethniques semi-nomades : i) les Goranes (dits « Toubou », nom donné par leurs voisins, les Kanuri et les Kanembou). Le territoire de ces derniers s’étend du massif du Termit au Niger à l’ouest, à l’Ennedi à l’Est et au sud Lybien, ii) les Bideyat et Beri, mieux connus sous le nom de Zaghawa. Ils vivent dans l’Ennedi du Sud et dans le Morcha et leur présence se prolonge au nord du Darfour au Soudan. Tous sont principalement éleveurs de chameaux, chèvres et moutons, mais l’on rencontre aussi quelques chevaux et des bovins. Lorsque la saison des pluies (Juillet-Août) commence, animaux et bergers se concentrent autour des meilleurs pâturages et des ressources en eau, surtout à l’extérieur du massif. Les pâturages aux pieds du massif et sur les plateaux sont conservés pendant la saison sèche, en raison des importantes ressources en eau permanentes (gueltas) présentes dans le massif. Les mouvements migratoires dans le temps et l’espace dans et autour du massif sont importants, complexes mais principalement orientés en fonction de la disponibilité des ressources en pâturages et eau, et dans un souci de bien-être du cheptel, qu’il soit camelin, ovin ou bovin.

Si la population totale des régions Ennedi-Est et Ouest est estimée autour de 175 000 habitants, la population du massif même est estimée grossièrement à environ 30 000 personnes (recensement national 2009). La seule grosse agglomération du massif, Fada, dont la sous-préfecture compte environ 15 000 habitants. Les systèmes de production sont basés sur l’élevage, mais aussi l’exploitation de la palmeraie, le petit maraichage, le commerce (lequel est soumis aux fluctuations des relations avec le Soudan et la Libye), et saisonnièrement l’accueil de quelques touristes. Des phénomènes d’émigration vers les nouveaux chantiers aurifères de l’Ennedi-Ouest et du Tibesti sont remarqués ces dernières années et contribuent à complexifier encore les échanges au sein de ce qui était dénommé « le BET » (Borkou-Ennedi-Tibesti).

Dans le cadre de la niche spécifique qu’est le tourisme saharien, les « séjours d’aventure » dans l’Ennedi ont toujours été prisés par la clientèle occidentale, mais leur nombre a fluctué au cours des dernières décennies en fonction des conditions géopolitiques du Tchad et plus largement de la sous-région. Quelques voyagistes, notamment « SVS Tchad » et « Tchad Evasion », y organisent des séjours de bon standing (séjours en tentes, guides compétents, sécurité assurée, etc.), variés en terme de prestations : séjours véhiculés, à dos de chameau, pédestres, tours complets avec visites des Lacs Ounianga et du Tibesti, etc. Entre 2010 et 2012, le Tour operateur « Point Afrique », avec le soutien du Gouvernement, a affrété un gros porteur sur la ligne Marseille – Faya Largeau, ce qui a considérablement augmenté le nombre de visiteurs saisonniers (et dans le même temps, fait baisser la qualité des prestations  proposées). Avant et après cette « opération » qui fut de court terme, le nombre moyen de touristes saisonniers dans l’Ennedi oscille généralement entre 250 et 400 personnes. Il est à noter que 6 petits comités de gestion de sites touristiques prestigieux (Guelta Archei, Arche Aloba, Guelta Bachikélé, Koboué Canyon, Guelta Maya…) ont été mis en place et appuyés par l’Office Tchadien du Tourisme (OTT).

Jusque dans les années 60, l’Ennedi a fait l’objet de recherches scientifiques orientées principalement sur l’hydrologie, la géologie et la géomorphologie, la biodiversité (botanique, avifaune, ichtyologie, etc.) et l’archéologie. Depuis, les conditions sécuritaires dans la bande sahélienne ont limité les travaux, et quasiment aucun projet de coopération de grande envergure n’a jamais été mené jusque présent dans le Massif. La coopération Suisse a été la plus active (programme de renforcement de l’élevage pastoral – PREPAS – avec l’ONG CA17, gestion des eaux de ruissellement – avec GIZ -, etc.) et est à l’origine de la création des très rares ONG locales (APIDEL, BAIPE) toujours existantes. Le projet PADL II (Banque Mondiale) a préparé un Plan de Développement Local pour la ville de Fada. Enfin, le Comité Régional d’Action (CRA) de Fada a bien été mis en place mais n’est jusque-là pas fonctionnel.

  • Principales menaces

Aujourd’hui, les principales menaces et défis auxquels doit faire face le Massif de l’Ennedi et ses habitants peuvent être succinctement résumés ainsi :

  • Les précédents conflits armés, l’instabilité politique de la bande sahélienne, la prolifération d’armes légères et de munitions, mais aussi l’usage de véhicules tout terrain et de motos pour le braconnage ont fortement diminué les populations de grands et moyens mammifères de l’Ennedi. Bien que les derniers inventaires de Mouflons à manchettes aient apporté des éléments encourageants quant au statut de leur population, la situation globale est devenue très critique pour les espèces emblématiques de la bande sahélo-saharienne ; des opérations de réintroduction des espèces disparues doivent être envisagées pour restaurer et augmenter la biodiversité ;
  • La croissance récente du cheptel domestique (camelins, ovins, bovins) à l’échelle nationale et régionale, en raison de nouvelles pratiques purement mercantiles de capitalisation, engendre une augmentation des besoins et donc de la pression sur les ressources en eau et en pâturages, ce dans un contexte de changement climatique majeur, et globalement d’accélération de la désertification ;
  • Corrélativement, les dépassements de capacité de charge du milieu naturel favorisent des risques de conflits à venir pour l’accès aux RN, d’où la construction de points d’eau (puits, forages) de manière anarchique (souvent par des privés) avec de nouvelles règles d’accès ; les gueltas sont particulièrement fragiles et nécessitent une attention particulière (pollution nappe phréatique, droits d’accès traditionnels à respecter, etc.) ;
  • Des sites aurifères sont exploités de façon artisanale et anarchique sur la frange Ouest du massif, et des blocs d’exploration/exploitation pétrolière sont cartographiés sur la partie Nord-est du Massif (ayant d’ailleurs influencé les limites nord du site classé au Patrimoine mondial), avec tous les risques d’empreinte environnementale et socio-culturelle négative connus lors du développement de ces industries ;
  • Le tourisme, sans représenter un impact majeur tel qu’il est actuellement pratiqué, doit toutefois être mené dans un cadre légal et réglementaire cohérent et respectueux tant des sites visités (particulièrement les sites rupestres) que des populations locales (lesquelles doivent pouvoir en bénéficier autant que faire se peut). Parallèlement, les risques de développement de structures touristiques en dur au sein du massif, projets mercantiles totalement inappropriés d’un point vue commercial et esthétique (à l’initiative par exemple de privés) ne doivent pas voir le jour sans s’inscrire dans le cadre d’un plan de gestion concerté.
  • Le massif de l’Ennedi doit également, dans la continuité de son nouveau statut du patrimoine Mondial, pouvoir se doter rapidement d’un statut de protection national et international correspondant à ses particularismes naturels et culturels, le préservant sur le long terme de toute forme d’exploitation destructrice, et assurant une gestion concertée des ressources naturelles et un développement durable pour les générations futures.
  • Actions récentes de conservation 

En 2006, à l’occasion d’un inventaire de la grande faune sauvage à l’échelle du Nord du Tchad, le Gouvernement du Tchad et l’ONG African Parks Network (https://www.african-parks.org/) ont pris conscience de l’intérêt du site pour sa valeur patrimoniale et son exceptionnelle biodiversité. Cette mission de reconnaissance du site, avec le concours de Sahara Conservation Fund (SCF), du Musée d’Histoire Naturelle de Belgique, de la Société de Voyages Sahariens (SVS) et de Wildlife Conservation Society (WCS) a rappelé son existence et suscité un intérêt grandissant pour la région au sein du Gouvernement et aussi auprès de la communauté internationale à N’Djamena. Plusieurs missions d’identification de projets ont été réalisées entre 2007 et 2012.Après avoir mis en place les bases de ses structures au niveau du Parc National de Zakouma en 2010, APN a repris en 2012 et 2013 ses concertations avec le Ministère de l’Environnement, l’équipe en charge du classement des Lacs Ounianga au site du Patrimoine Mondial, SCF, qui développait un programme de réintroduction des Oryx dans la réserve Ouadi Rime – Ouadi Achim et S.V.S, qui disposait d’une connaissance étendue de la région.

En 2014, via son Ministère de la Culture et du Tourisme, le gouvernement a introduit la candidature de l’Ennedi auprès de l’UNESCO pour classement comme site mixte du Patrimoine Mondial. Une faiblesse du dossier résidant dans l’absence d’un statut d’aire protégée tchadien[1], le 28 Janvier 2015, fut promulgué le Décret Présidentiel n° 400 /PR/PM/MCJS/2015 portant classement et protection du site du massif de l’Ennedi en site mixte (naturel et culturel). Portée – comme le Décret – par le Ministre de la Culture et du Tourisme, une proposition de Plan de gestion provisoire 2015-2024 du massif fut annexée à la proposition.

Après examen du dossier lors de la 40ème session du comité du patrimoine mondial de l’Unesco tenue à Istanbul le 17 Juillet 2016, le massif de l’Ennedi a été officiellement classé comme « Site mixte naturel et culturel ». L’Ennedi n’est pour autant pas encore reconnu comme une réelle aire protégée avec statut de protection national dans le sens de la Loi 14/08 en République du Tchad, ni même classifiée parmi les 6 catégories possibles de l’UICN.

Parallèlement et en complément de cette dynamique, le 03 Février 2015, le Ministère de l’Environnement du Tchad et African Park Network ont signé un Protocole d’Accord ayant pour Objet « d’amorcer un processus de création d’une réserve naturelle et culturelle dans la zone de l’Ennedi en République du Tchad à travers un partenariat entre le Ministère de l’Agriculture et l’Environnement et African Park Network et de conclure avec APN, après la création, un accord pour sa gestion sur le long terme à l’image du Parc national de Zakouma ».

Valable pour 2 ans, ce protocole d’accord court jusqu’au 02 février 2017, et a été renouvellé jusque septembre 2017. Il a permis l’installation d’une première base logistique à Fada, mais aussi la réalisation de diverses études, notamment un inventaire aérien de la grande faune (sauvage et domestique) et la pose de camera trap, de mener un lobbying auprès des autorités politiques, administratives et coutumières pour l’obtention d’un statut de protection adapté à cet espace, enfin d’identifier des fonds disponibles pour une gestion optimale sur le moyen terme.  L’Union Euroépenene dans le cadree du programme APEF soutient financimeent la création puis la getsion d eal RNCE (4 ?è M. EUR sur 55 mois) des cofiancmensts ont attendus. Un accord de partenariat entre le MEP et APN valable sur 10 ans est en phase de finalisation/signature.

  • Vision, Objectifs et résultats attendus de la création et gestion d’une AP dans l’Ennedi

La vision à très long terme d’une intervention en faveur de la création et gestion d’une aire protégée sur le massif de l’Ennedi serait de « réhabiliter et conserver les patrimoines naturels, préserver les patrimoines historiques et culturels du Massif de l’Ennedi, promouvoir leur valeur universelle exceptionnelle en les plaçant au centre du développement socio-économique de la région, contribuant au maintien de la biodiversité et des savoirs mondiaux, au bénéfice des générations futures. » 

L’Objectif Spécifique proposé est de : « Créer puis gérer de manière concertée une Aire Protégée fonctionnelle dénommée « Réserve Naturelle et Culturelle de l’Ennedi », pour la conservation et la réhabilitation des patrimoines naturels, la préservation des patrimoines historiques et culturels, contribuant à l’essor d’un écotourisme responsable, et générant un processus de développement durable au bénéfice des communautés locales ».

Pour atteindre ces objectifs, 5 résultats seraient attendus :

  • Résultat 1 : La Réserve Naturelle et Culturelle de l’Ennedi (RNCE) est créée et reconnue au niveau national et international, ses structures et mécanismes de délégation de gestion établies et fonctionnelles.
  • Résultat 2 : L’intégrité de la RNCE est préservée et sa valeur biologique actuelle augmentée par i) des actions de gestion et surveillance concertées, dynamiques et adaptatives, ii) la réintroduction d’espèces disparues
  • Résultat 3 : Un processus de développement durable et de valorisation des ressources naturelles de la RNCE est mis en œuvre
  • Résultat 4 : Des cadres de concertation sont créés et sont fonctionnels, les ressources naturelles et patrimoniales ainsi que les modes de vie des populations sédentaires et nomades de la RNCE sont mieux sécurisés
  • Résultat 5 : Les patrimoines archéologiques et culturels anciens et contemporain de la RNCE sont mieux connus, préservés et mis en valeur comme biens matériels et immatériels 

NB : Les détails programmatiques sont spécifiés dans le « 5 years Business Plan for the RNCE », validé en français et anglais.

[1] L’ancienne Réserve de faune dite « Fada Archeï, a été créée en 1967 par le Décret 232/PR/EFC/PNR du 7 octobre 1967, pour une période de 5 ans. Le Décret n’ayant pas été renouvelé, l’aire protégée a perdu son statut officiel en 1973. D’une superficie restreinte de 211 300 hectares, localisée sur la partie Ouest du massif de l’Ennedi, elle avait été créée principalement pour la protection du Mouflon à manchettes (Ammotragus lervia).